Ça y est, le scandale de la dépakine éclate…

J’avais déjà évoqué cette affaire alors qu’elle n’en était qu’à ses prémices. Cette fois-ci le scandale éclate au grand jour : les effets secondaires de ce médicament concernant les malformations était connu depuis les années 80, ceux des troubles neuro-développementaux depuis le début des années 90 et les premières mesures concernant à « déconseiller » ce médicament aux femmes enceintes n’ont été prises qu’à partir de 2006, pour finalement prendre la décision finale de ne plus prescrire ce médicament aux femmes en âge de procréer ainsi qu’aux femmes enceintes (sauf en cas d’inefficacité ou d’intolérance aux alternatives médicamenteuses) qu’à partir de 2014.
Donc tout le monde savait que ce produit comportait de gros risque pour les femmes enceintes, mais Novartis a continué de le commercialiser avec la bénédiction des instances médicales et gouvernementales (HAS, ANSM, etc.), les médecins ont continué de le prescrire et les pharmaciens de le vendre…
Et maintenant notre chère (pour le coup l’adjectif prend tout son sens !) ministre de la santé Marissol Touraine va mettre en place un dispositif d’indemnisation des victimes (ce qui est la moindre des choses, vu la culpabilité des instances gouvernementales…) qui va coûter plusieurs dizaines de millions d’euros aux contribuables tandis que Novartis va continuer de vendre ses produits comme s’il ne s’était rien passé.
À chaque scandale sanitaire, c’est la même rengaine : tout le monde répète allégrement à qui veut bien l’entendre « plus jamais ça », les hautes instances brassent un maximum de vent pour tenter de nous faire croire que ce n’est pas de leur faute, les labos font profil bas tout en continuant à vendre d’autres saloperies et personne ne se remet vraiment en question.
Et une fois que l’orage sera passé, tout ce petit monde retombera dans leurs petits arrangements financier et leurs compromissions.
Bon, je vois laissse, j’ai comme une envie de vomir !
Entre autre sources :

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