La grippe et l’inefficacité du vaccin antigrippal

(ou l’art de manipuler l’opinion afin de vendre un vaccin totalement inutile…)

Comme tous les ans, je reçois mon bulletin de vaccination contre la grippe et celui-ci finit immanquablement à la poubelle, suivant le précepte de mon père qui ne cessait de répéter qu’il avait eu la grippe la seule fois où il s’était fait vacciner…
Comme tous les ans, les autorités de santé y vont de leur petit couplet comme quoi il faut impérativement se faire vacciner contre la grippe car celle-ci serait responsable (pour 2016-2017) de 14 400 morts[1], 21 000 morts[2], qui dit mieux… ?
Afin de savoir exactement ce qu’il en était, j’ai donc voulu faire le point, primo sur ces milliers de morts et secundo sur l’efficacité du vaccin antigrippal.

La grippe, finalement combien de morts ?

Tous les ans, le gouvernement, à travers les médias, nous fait peur avec ces milliers de morts à cause de la grippe. Eh bien, contrairement aux communications mensongères des divers organismes de santé (ces derniers étant d’ailleurs, dans leur ensemble, largement subventionnés par les labos pharmaceutiques produisant ces mêmes vaccins…) et de leurs publications de chiffres alarmistes, il semblerait qu’il y a finalement beaucoup moins de décès imputables à la grippe.
Afin de me faire ma propre idée, je suis allé interroger le site du « CépiDc »[3], acronyme du « Centre d’épidémiologie sur les causes médicales de décès » dépendant de l’INSERM et qui centralise tous les décès et leurs causes en France à partir des motifs indiqués par les médecins sur les certificats de décès. J’y ai donc extrait les chiffres pour les années 1980 à 2014 et pour tous les certificats de décès sur lesquels le médecin a mis “grippe” comme cause de décès (et donc rien à voir avec une estimation « au doigt mouillé ») :

198019811982198319841985198619871988198919901991199219931994199519961997
1033294159422876251484210849810201319218242457011503326421014931
19981999200020012002200320042005200620072008200920102011201220132014
191914841558153520450149988117232188488124317754684317

Tous ces chiffres nous donnent donc une moyenne annuelle de 900 décès pour les années 1980 à 2014 et une moyenne de 420 pour les 10 dernières années.

Attention : Suite à une modification des conditions d’accès des données du CépiDc (dépendant de l’INSERM), celles-ci ne sont plus en libre accès. Le lien « 3 » ci-dessus pointe donc désormais sur une page inconnue. Il est dommage de constater que les données produites par un organisme financé par l’argent public (et donc par l’argent versé par les contribuables via impôts et taxes diverses) ne soient pas accessible à tout un chacun. Mais il est aussi vrai que laisser en libre accès des données qui prouvent que le gouvernement et le ministère de la Santé mentent honteusement pour faire la promotion d’un vaccin inefficace est fortement préjudiciable aux intérêts de ces derniers…

Mais alors, d’où sortent ces 14 à 21 000 morts dus à la grippe ?

Tout d’abord un graphique qui résume la situation du nombre de décès imputables à la grippe, selon qu’ils soient comptés du côté de la police ou des manifestants…

Nous avons donc, pour l’hiver 2014/2015, 18 300 morts de la grippe selon le ministère de la santé, 317 décès recensés par le CépiDc et entre les deux 9 000 comptabilisés par l’INVS.

Un article parut sur le site d’un médecin blogueur[4] apporte une amorce de réponse.
Si je me réfère aux documents officiels évoqués dans le blog ci-dessus, le bilan de l’épidémie 2014/2015 édité par le BEH[5] précise : Le bilan de la mortalité de l’hiver 2014-2015 indique une surmortalité toutes causes de l’ordre de 18 000 décès au cours de l’épidémie grippale, dont une large partie est probablement attribuable à la grippe.. Autrement dit, il y a une surmortalité hivernale, on ne sait pas du tout combien de décès sont dus à la grippe, mais on considère que tous les décès sont dus à celle-ci…
Dans le même registre, l’auteur évoque un autre document, produit par l’INVS (qui entre-temps a changé de nom et s’appelle désormais « agence nationale de santé publique ») et qui tente de calculer combien de morts pourrait être évité si toutes les personnes à risque étaient vaccinées (accrochez-vous…) : Au cours des 9 années (2000- 2009) et pour chaque semaine civile d’étude (de la semaine 1 à la semaine 52), nous avons comparé le nombre moyen de décès toutes causes se produisant les années où la semaine d’étude était incluse dans l’épidémie de grippe et ce même nombre les années où la semaine d’étude ne l’était pas (tableau 1). Il a été supposé que la différence entre ces deux nombres était due à la grippe. Nous avons additionné les différences hebdomadaires pour obtenir le nombre moyen annuel de décès attribuables à la grippe.. J’aime bien le il a été supposé que…. Ce qui nous donne une estimation largement pifométrique de 9 000 morts (INVS).
Autre extrait évoqué : Si d’autres épidémies suivent la même périodicité que la grippe saisonnière, notre estimation des décès attribuables à la grippe aura probablement été surestimée… Cela peut être le cas pour les maladies qui partagent les mêmes déterminants météorologiques que la grippe (infections à VRS, infarctus du myocarde…).
Il me semble donc, à la lecture de ces articles, que personne ne sait avec précision combien de personnes décèdent de la grippe et qu’il est plus simple d’attribuer l’ensemble de la surmortalité hivernale, quel qu’en soit les causes, à celle-ci !
Ce que semble confirmer une étude anglaise[6] qui tente de répondre très sérieusement à cette question : Sur les 1 265 décès annuels excédentaires par million de décès hivernaux au cours des 10 dernières années, 2,4 % étaient attribuables directement ou indirectement à la grippe.. Nous avons donc une moyenne de 2,4 % (2,0 % à 2,7 %) de décès imputable directement ou indirectement à la grippe, ce qui rapporté aux chiffres de 14 000 décès hivernaux nous donne 336 décès dus (directement ou indirectement) à la grippe, et 432 pour 20 000 décès hivernaux. Ce qui ne semble pas du tout incohérent avec les chiffres cités ci-dessus…

Et concernant les (environ) 400 décès dus à la grippe, combien de vaccinés et de non-vaccinés ?

Hélas, je n’ai pas réussi à trouver un quelconque chiffre concernant ce genre de statistique (si quelqu’un sait où se les procurer, je suis preneur…) mais comme on a pu le constater, être vacciné contre la grippe n’empêche absolument pas de mourir de celle-ci[7]

Conclusion : on se fout sacrément de notre gueule en nous balançant des chiffres totalement bidonnés…

Car, hélas, on ne peut que constater que les campagnes de vaccination contre la grippe sont basées sur des mensonges éhontés, avec des chiffres artificiellement gonflés, dans le seul but de provoquer la peur et d’inciter les gens à se faire vacciner. Il est tout à fait scandaleux de subir tous les ans une gigantesque campagne marketing (car c’en est une…), reprise en cœur sans aucune vérification par tous les médias, avec des chiffres pharamineux et totalement faux !

Efficacité du vaccin contre la grippe :

Bon, maintenant que le point est fait sur le nombre de décès dus à la grippe, passons à la vaccination et à son efficacité…
Je me suis donc tourné vers la très sérieuse fondation Cochrane, celle-ci ayant produit plusieurs études sur ce sujet.

Ce qu’en dit la fondation Cochrane :

Les vaccins pour la prévention de la grippe chez les adultes en bonne santé[8]

  • Nous avons inclus 52 essais cliniques portant sur plus de 80 000 personnes et évaluant l’innocuité et l’efficacité de vaccins antigrippaux. Nous avons rapporté les résultats de 25 études comparant le vaccin parentéral inactivé contre la grippe à un placebo ou à l’absence d’intervention car ceux‐ci ont été jugés comme étant les plus pertinents pour la prise de décision.
  • Conclusions : Les vaccins inactivés peuvent réduire la proportion d’adultes en bonne santé (y compris les femmes enceintes) développant la grippe ou un syndrome grippal, mais leur impact est modeste. Nous ne savons pas quels sont les effets des vaccins inactivés sur les jours de travail perdus ou sur les complications graves de la grippe durant la saison grippale.

Les vaccins pour la prévention de la grippe chez les personnes âgées[9]

  • Nous avons trouvé huit essais contrôlés randomisés (plus de 5 000 personnes), dont quatre évaluaient les effets délétères. Les études ont été menées dans des contextes de soins en établissements et de soins à domicile en Europe et aux États‐Unis entre 1965 et 2000.
  • Conclusions : L’impact des vaccins contre la grippe chez les personnes âgées est modeste, indépendamment du contexte, du critère de jugement, de la population et de la conception de l’étude.

Vaccins antigrippaux dans la prévention des maladies cardiovasculaires[10]

  • Nous avons inclus dans la revue huit essais de la vaccination antigrippale comparée à un placebo ou à l’absence de vaccination, avec un total de 12 029 participants ayant reçu au moins une vaccination ou un traitement témoin. Nous avons inclus dans cette mise à jour six nouvelles études (n = 11 251), en plus des deux incluses dans la version précédente de la revue.
  • Conclusions : Chez les patients atteints de maladie cardiovasculaire, la vaccination antigrippale pourrait réduire la mortalité cardiovasculaire et l’ensemble des événements cardiovasculaires. Cependant, les études présentaient certains risques de biais, et les résultats n’étaient pas toujours cohérents, de sorte que d’autres données probantes de qualité plus élevée sont nécessaires pour confirmer ces résultats. Les preuves disponibles sont insuffisantes pour établir si la vaccination antigrippale a un rôle à jouer dans la prévention primaire de la maladie cardiovasculaire.

La vaccination antigrippale des professionnels de santé qui s’occupent de personnes âgées de 60 ans ou plus vivant dans des établissements de soins de longue durée[11]

  • Nous avons identifié quatre ECR en grappes et une étude de cohorte (n = 12 742) portant sur la vaccination antigrippale chez les PS travaillant avec des individus de ≥ 60 ans dans des ESLD.
  • Conclusions : Les résultats de notre revue n’ont pas identifié de preuves concluantes d’un bénéfice des programmes de vaccination des PS sur les critères de jugement spécifiques de la grippe confirmée en laboratoire, de ses complications (l’infection des voies respiratoires inférieures, l’hospitalisation ou le décès dû à une maladie des voies respiratoires inférieures), ou de la mortalité toutes causes confondues chez les personnes de plus de 60 ans qui vivent dans des établissements de soins.

Les vaccins pour la prévention de la grippe chez les enfants en bonne santé[12]

  • Nous avons inclus 41 essais cliniques (> 200 000 enfants). La plupart des études ont été menées chez des enfants de plus de deux ans et ont comparé des vaccins vivants atténués ou inactivés à un placebo ou à l’absence de vaccin.
  • Conclusions : Les vaccins vivants atténués et inactivés peuvent réduire la proportion d’enfants contractant la grippe ou un syndrome grippal. La variation des résultats des études signifie que les effets de ces vaccins d’une saison à l’autre restent incertains.

Bilan de ces 5 études :

Le résultat est que, finalement, aucune étude n’a pu fournir des données de qualité suffisante pour prouver avec certitude l’efficacité de la vaccination contre la grippe, que ce soit chez les personnes en bonne santé, les personnes âgées, celles avec des problèmes cardiovasculaires, le personnel soignant et les enfants. Il ne reste plus grand monde pour qui le vaccin serait efficace !
Ça commence fort…

Une analyse du CIDRAP :

En fouillant sur le web, j’ai trouvé un document très complet[13], émis par le très sérieux CIDRAP (Center for Infectious Disease Research & Policy) de l’université de Minnesota et qui semble faire référence sur les maladies infectieuses et plus particulièrement la grippe. C’est un document très fourni de 160 pages (en anglais…) qui fait le point sur tout ce qui concerne la grippe (les origines, les vaccins, etc.). Pour ce qui est de l’efficacité des vaccins, les auteurs ont examiné toutes les études qui ont évalué l’efficacité et l’efficience du vaccin contre la grippe publiées de 1967 à 2012 et ont résumé celles qui utilisaient une méthodologie rigoureuse et dont les résultats finaux étaient spécifiques à l’infection.
Pour vous donner une idée de leurs recherches, ils ont identifié 5 707 études sur les vaccins antigrippaux dont 992 ont été identifiées comme étant des études de cohortes, des études cas-témoins, des essais cliniques ou des ECR. Un examen des résumés de ces études a permis d’identifier 176 (18 %) des études potentiellement admissibles ; 73 d’entre elles (41 %) étaient des ECR estimant l’efficacité du vaccin et 103 (59 %) étaient des études d’observation estimant l’efficacité du vaccin. Parmi les 176 études potentiellement admissibles, ils ont recensé 31 études (18 %) (17 ECR et 14 études observationnelles) qui répondaient aux critères d’une conception et d’une conduite adéquates de l’étude.
Je n’ironiserai pas sur la fiabilité des études (seulement 0,79 % retenues) pour analyser plutôt l’efficacité du vaccin antigrippal. D’après cette étude, celle-ci fait l’objet d’une surestimation systématique avec des recommandations reposant souvent sur un jugement professionnel et non sur des données scientifiquement solides, cette attitude étant par ailleurs un obstacle majeur à l’élaboration d’un vaccin véritablement efficace
Je vous livre quelques morceaux choisis :

  • La preuve d’une protection de haut niveau constante est difficile à établir pour la génération actuelle de vaccins, en particulier chez les personnes à risque de complications médicales ou chez les personnes âgées de 65 ans ou plus.
  • Il n’existe pas de données fiables permettant d’estimer le nombre de décès qui auraient pu être évités par la vaccination antigrippale chez les enfants de 2 ans et moins, les femmes enceintes et les personnes atteintes de maladies chroniques.
  • En ce qui concerne le TIV (trivalents inactivés injectables), les résultats ont démontré :
    • des preuves d’une protection modérée (estimation de 59 %) pour les adultes en bonne santé âgés de 18 à 64 ans
    • des preuves contradictoires de l’existence d’une protection incohérente chez les enfants âgés de 2 à 17 ans
    • l’absence de preuves de protection chez les adultes de 65 ans et plus
  • Les personnes âgées en bonne santé, qui sont moins susceptibles de mourir pendant une courte période d’observation, sont plus susceptibles de recevoir le vaccin antigrippal que les personnes âgées frêles et malades chroniques, qui sont plus susceptibles de mourir pendant la période d’observation. Par conséquent, il y aura moins de décès dans le groupe vacciné que dans le groupe non vacciné, quel que soit l’impact de la vaccination. Les études qui se sont penchées sur cet effet confondant ont révélé que la vaccination antigrippale a réduit la mortalité toutes causes confondues dans ce groupe d’âge de seulement 4,6 % (IC 95 %, 0,7 % à 8,3 %) et les admissions à l’hôpital pour pneumonie et grippe de seulement 8,5 % (IC 95 %, 3,3 % à 13,5 %).
  • Bien que ces études récentes suggèrent un avantage limité de la vaccination antigrippale pour réduire les taux d’hospitalisation et possiblement la mortalité toutes causes confondues, l’impact réel est beaucoup plus faible que ce qui avait été signalé à l’origine.
  • Comme nous l’avons déjà mentionné, les études les plus exhaustives à ce jour qui ont estimé la réduction de la mortalité liée à l’utilisation du vaccin antigrippal chez les personnes de 65 ans et plus indiquent que la mortalité est réduite de seulement 5 %

Le coup de grâce sur l'(in)efficacité du vaccin contre la grippe :

Une étude prospective récente[14] s’est intéressée à l’efficacité du vaccin antigrippal. Pour cela les auteurs ont examiné des données comprenant 170 millions d’actes de soins et 7,6 millions de décès. Sans surprise, les auteurs ont retrouvé que les patients de plus de 65 ans étaient plus souvent vaccinés, mais qu’il n’y avait aucune preuve indiquant que la vaccination a réduit les hospitalisations ou la mortalité chez les personnes âgées. Ils concluent donc que la stratégie basée sur une vaccination systématique des plus de 65 ans n’est pas optimale.

Et la H.A.S. ?

Celle-ci, comme à son habitude, ne peut s’empêcher d’étaler ses propos jésuitiques dans son « Avis relatif à l’efficacité de la vaccination contre la grippe saisonnière »[15]. Je cite : Ainsi, les dernières méta-analyses tant chez les personnes âgées que chez professionnels ne démontrent pas d’efficacité de la vaccination, ce qui est souvent interprété à tort comme une preuve d’inefficacité.
Ils reconnaissent donc que l’efficacité du vaccin antigrippal n’a jamais pu être prouvé, mais qu’il ne faut surtout pas dire qu’il est inefficace…

Je ne m’étendrais pas sur le reste du document qui n’est qu’un panégyrique de la vaccination contre la grippe.

Être vacciné empêche-t-il d’attraper la grippe ?

La réponse est « NON, NON et NON ! ». Le fait d’être vacciné contre la grippe n’empêche nullement de l’attraper[16], ni même de décéder des suites de celle-ci[17].

Être vacciné est-il plus efficace chez les personnes âgées ?

Là-aussi, la réponse est « NON ! ». En vieillissant, à cause de l’immunosénescence, le corps humain réagit moins bien et produit beaucoup moins d’anticorps. Le vaccin contre la grippe, déjà peu efficace chez des adultes en bonne santé, est encore moins efficace chez des personnes âgées ; ce qui signifie qu’il ne doit pas rester grand-chose…
D’ailleurs, même le très officiel « Haut Conseil pour la Santé Publique » le reconnaît[18] :

  • En outre, depuis 1980, aux États-Unis, la mortalité liée à la grippe n’a pas sensiblement diminué alors que la couverture vaccinale des personnes âgées est passée de 15 à 65 %
  • En revanche, dans neuf saisons grippales sur dix, l’efficacité vaccinale est significativement inférieure chez les personnes âgées de 65 ans et plus, variant de -24 à 48 %, et non différente de zéro sur trois saisons grippales.

Cas particulier des utilisateurs de statines :

Il semble que les statines réduisent encore plus l’efficacité du vaccin contre la grippe[19] (dans ce cas il ne doit pas non plus rester grand-chose, vu qu’a la base le vaccin est déjà quasiment inefficace…).

Effets secondaires indésirables du vaccin antigrippal :

Comme tout médicament, le vaccin contre la grippe comporte des effets secondaires indésirables[20] le plus souvent fréquents et bénins (céphalées, myalgies, arthralgies, Fièvre, frissonnements/frissons, douleur au point d’injection, etc.) mais hélas d’autres moins fréquents mais plus graves (affections vasculaires, Hypoesthésie, paresthésie, névralgie, convulsions, troubles neurologiques, etc.). Il ne faut pas non plus occulter les cas de syndrome de Guillain Barré estimé à 1 cas pour 100 000. Pas de chance pour vous si vous êtes ce cas… à cause d’un vaccin qui ne sert strictement à rien…
Il semblerait aussi que le vaccin contre la grippe provoque une augmentation des épisodes infectieux tels que Rhinovirus (rhume commun) et autres maladies du même genre[21].
Il apparaît aussi un risque multiplié entre 3,5 et 5 fois de développer une narcolepsie avec les vaccins contre le virus H1N1, notamment le Pandemix©[22]

Conclusion sur l’efficacité du vaccin antigrippal :

Aucune étude n’a pu prouver une quelconque efficacité du vaccin antigrippal, que ce soit chez les personnes âgées, les enfants et les femmes enceintes et le personnel soignant. Subsiste juste une (vraiment) très légère efficacité chez les adultes en bonne santé. Bref pas de quoi justifier le matraquage publicitaire concernant la vaccination de masse contre la grippe !

Faut-il quand même se faire vacciner ?

Comme disaient deux célèbres comiques : C’est vous qui voyez… !.
Personnellement, je ne vois aucun intérêt à me faire injecter un produit qui ne sert strictement à rien (sauf à faire plaisir aux labos qui le vendent…) et dont les effets secondaires ne sont pas négligeables.
En outre, il faut savoir que si vous attrapez la grippe, vous êtes naturellement immunisé[23] à vie contre toutes les formes de grippe présentant la même souche, contrairement au vaccin qui n’a qu’une efficacité très réduite et limitée à un hiver.

Alors ?

Tout ce matraquage publicitaire autour du vaccin antigrippal est simplement scandaleux, alors que non seulement les chiffres annoncés de la mortalité saisonnière dus à la grippe sont bidonnés et totalement faux, mais qu’en plus aucune étude scientifique sérieuse n’a pu prouver une quelconque efficacité de ce vaccin. Ce qui signifie que toute la propagande orchestrée sur ce vaccin n’est uniquement basée que sur un ramassis de mensonges.
La peur fait vendre, effectivement quoi de plus vendeur que la peur de dizaines de milliers de morts ?
Tout ceci me fait sérieusement douter de l’intégrité de tous nos ministres de la Santé successifs (Agnès Buzin actuellement, mais aussi Marisol Touraine, Roselyne Bachelot, Xavier Bertrand pour ne citer que les plus récents). Ces gens ne sont finalement que de vils laquais au service des laboratoires pharmaceutique, je ne vois pas d’autre raison pour expliquer un tel acharnement à promouvoir un vaccin qui ne sert strictement à rien !
Après, vous pouvez toujours suivre les recommandations du GEIG (Groupe d’Expertise et d’Information sur la Grippe), organisme soi-disant indépendant mais financé à 100 % par Sanofi-Pasteur-MSD, GSK, Novartis, Pierre Fabre et Solvay qui sont, soit-dit en passant, les plus gros producteurs de vaccins contre la grippe[24]

Attention : Suite à une modification des conditions d’accès des données du CépiDc (dépendant de l’INSERM), celles-ci ne sont plus en libre accès. Le lien « 3 » ci-dessous pointe donc désormais sur une page inconnue. Une fois de plus, il est dommage de constater que des données produites par un organisme financé par l’argent public (et donc par l’argent versé par les contribuables via impôts et taxes diverses) ne soient pas accessible à tout un chacun…

  1. Figaro Santé : L’épidémie de grippe cet hiver a provoqué quelque 14.400 décès
  2. 20minutes : Grippe: 21.000 décès supplémentaires cet hiver
  3. CépiDc : Interrogation des données sur les causes de décès de 1979 à 2014
  4. Chroniques d’un jeune médecin quinquagénaire : Pourquoi les chiffres de mortalité grippale sont incompréhensibles
  5. BEH : LA GRIPPE EST L’INFECTION ÉPIDÉMIQUE QUI TUE, CHAQUE ANNÉE, LE PLUS DE PERSONNES EN FRANCE
  6. BMJ : Excess winter mortality: influenza or cold stress? Observational study
  7. LCI : Epidémie de grippe dans une maison de retraite de Lyon : 6 des 13 victimes étaient vaccinées
  8. Cochrane Library : Vaccines for preventing influenza in healthy adults
  9. Cochrane Library : Vaccines for preventing influenza in the elderly
  10. Cochrane Library : Influenza vaccines for preventing cardiovascular disease
  11. Cochrane Library : Influenza vaccination for healthcare workers who care for people aged 60 or older living in long-term care institutions
  12. Cochrane Library : Vaccines for preventing influenza in healthy children
  13. CIDRAP : THE COMPELLING NEED FOR GAME-CHANGING INFLUENZA VACCINES
  14. Annals of Internal Medecine : The Effect of Influenza Vaccination for the Elderly on Hospitalization and Mortality: An Observational Study With a Regression Discontinuity Design
  15. HAS : Avis relatif à l’efficacité de la vaccination contre la grippe saisonnière notamment chez les personnes âgées et à la place de la vaccination des professionnels de santé dans la stratégie de prévention de la grippe
  16. passionsanté.be : Grippe : peut-on l’attraper avec le vaccin ?
  17. Midi Libre : EHPAD de Lyon : six des treize personnes décédées de la grippe étaient vaccinées
  18. Haut Conseil de la santé publique : Efficacité de la vaccination contre la grippe saisonnière chez les personnes âgées et les professionnels de santé
  19. US Pharmacist : The Impact of Statin Therapy on Influenza-Vaccine Response
  20. Doctissimo : VAXIGRIP Suspension injectable Boîte de 1 Seringue préremplie avec aiguille de 0.5 mL
  21. Oxford Academic : Increased risk of non influenza respiratory virus infections associated with receipt of inactivated influenza vaccine
  22. Le Monde santé : Le vaccin Pandemrix soupçonné d’entraîner des risques de narcolepsie
  23. AToute.org : Les dangers du vaccin contre la grippe ne sont pas ceux que l’on croit
  24. Le Parisien : Les multiples casquettes du professeur Lina

Dernière modification : 2022-11-27