COVID 19 : Bientôt la sortie du tunnel ? Rien n’est moins évident…

D’après cette étude1 dans laquelle des chercheurs, afin d’étudier l’évolution du SRAS-CoV-2 dans une population déjà immunisée, ont co-incubé un virus authentique avec un plasma hautement neutralisant provenant d’un patient convalescent COVID-19. Au bout de 80 jours, le virus à subit 3 mutations qui ont généré un variant complètement résistant à la neutralisation plasmatique.

Si cette hypothèse se confirme, cela signifie que même des patients déjà immunisés soit par la vaccination, soit à la suite d’infection par COVID-19, pourront de nouveau être infectés et développer un nouveau variant du virus résistant aux anticorps existants. C’est hélas peu ou prou ce qui s’est passé à Manaus au Brésil2, ou des patients avaient précédemment contacté le COVID-19, s’étaient rétablis et se sont retrouvé contaminé par un nouveau variant P.1.

Tout ceci ne laisse pas d’être extrêmement inquiétant, au vu du peu de recul concernant la capacité des vaccins à empêcher la transmission du virus ainsi que leur efficacité face aux différents variants.

Sinon, concernant l’origine de ce virus, de plus en plus de média se font l’écho d’une possible fuite venant du laboratoire chinois de Wuhan3. Il faut reconnaître que si la Chine avait voulu faire disparaître toute trace de l’origine du virus, elle ne s’y serait pas prise autrement…

Attendre une année avant de permettre à une équipe de scientifique d’investiguer semble éminemment suspect. La chine étant loin d’être un modèle de transparence, celle-ci n’a dû montrer à l’équipe fantoche de l’ONU que ce qu’elle a bien voulu montrer et surtout ce qui ne pouvait aucunement porter préjudice à la réputation du gouvernement chinois. Il faut dire qu’à un peu plus d’une année des prochains jeux olympiques d’hivers, la Chine prête suffisamment le flanc aux critiques avec les violences vis-à-vis du peuple Ouïghours4, les actions anti-démocratie à Hong Kong5 ainsi que l’éternel conflit avec Taïwan6 sans avoir à rajouter la reconnaissance d’une faute de leur part concernant la pandémie de COVID-19.

En 2004, deux chercheurs chinois avaient déjà laissé échapper dans la nature le virus du SRAS7. L’incident avait pu être jugulé à temps mais cet événement n’est pas de nature à diminuer la suspicion !

 

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