COVID-19 : où l’on reparle de l'(in)utilité de la vaccination des ados et jeunes enfants

Enfin, plutôt plusieurs infos dignes d’intérêts :

Il ne faudrait surtout pas que le business ne ralentisse. Sans que cela fasse la une des journaux, le gouvernement continue d’amasser le vaccin pédiatrique (5 à 11 ans) de Pfizer puisqu’il vient d’acheter un peu plus de 9 millions de doses entre début février et aujourd’hui1.

Ensuite, Moderna vient de déposer une demande d’autorisation pour pouvoir administrer son vaccin contre le Covid-19 aux enfants entre 6 mois et 5 ans2. Voici une nouvelle qui ne va pas manquer de réjouir le professeur Fischer, grand mercenaire borné de la vaccination à outrance, et qui considère que tout ce qui bouge devrait être vacciné au moins 3 doses…

L’autorisation d’utilisation d’urgence du vaccin à ARNm de Pfizer-BioNTech pour les enfants est basée sur deux essais cliniques randomisés pour les 5-11 ans3 et 12-15 ans4, respectivement. Concernant la tenue de ces deux essais, il faut préciser que Pfizer était responsable de la conception et de la conduite de l’essai, de la collecte des données, de l’analyse des données, de l’interprétation des données et de la rédaction du manuscrit soumis. BioNTech était le sponsor réglementaire de l’essai et a contribué à l’interprétation des données et à la rédaction du manuscrit. Donc essais entièrement sous la coupe de Pfizer-BioNtech…
Le critère principal était une infection symptomatique confirmée par un test PCR et la durée moyenne d’observation était de 2,3 mois.

Le deuxième essai (12-15 ans), datant de juillet 2021, portait sur 2260 enfants dont la moitié a reçu un placebo et l’autre le vaccin Pfizer dosé à 30 μg. Il y a eu 0 cas d’infection dans la branche vaccination et 18 cas dans la branche placebo, soit une efficacité de 100 % en pourcentage relatif (comme quoi, les pourcentages relatifs ne veulent strictement rien dire…), sinon 1,62 % d’efficacité en pourcentages absolus (nettement moins vendeur !).

Concernant le premier essai (5-11 ans), publié en novembre 2021, un total de 2268 enfants ont été randomisés pour recevoir le vaccin BNT162b2 (1517 enfants) ou un placebo (751 enfants). Il y a eu 3 cas de Covid-19 parmi les receveurs de BNT162b2 et 16 parmi les receveurs de placebo, ce qui nous donne efficacité de 90,7 % en relatif et 2,13 % en absolu.

Dans les deux essais, il n’y a eu aucun cas décès, aucun cas grave de Covid, toutes les formes étaient bénignes.

Concernant la tenue dans le temps de la réduction des infections constatées, une étude observationnelle5 fait le point sur celle-ci et donne une amorce de réponse. Dans l’État de New York, 23 % des enfants âgés de 5 à 11 ans et 62 % des enfants âgés de 12 à 17 ans avaient été complètement vaccinés à la fin du mois de janvier 2022. Ces 1,2 million d’enfants vaccinés ont été étudiés du 29 novembre au 30 janvier, en les comparant à des enfants non vaccinés dans l’État.

Voici leurs conclusions :

  • Le vaccin réduit le risque d’infection à court terme. Au cours des deux premières semaines suivant la deuxième dose, l’efficacité du vaccin contre l’infection est de l’ordre de 62 % à 68 % pour les enfants de 5 à 11 ans et de 71 % à 81 % pour les enfants de 12 à 17 ans.
  • La protection contre l’infection diminue rapidement. Au cours de la cinquième semaine après la vaccination, l’efficacité du vaccin contre l’infection est de l’ordre de 8 à 16 % pour les enfants de 5 à 11 ans et de 48 à 63 % pour les plus âgés. Au cours de la septième semaine après la vaccination, l’efficacité du vaccin a encore chuté, dans la fourchette de 18% à 65% pour les 12-17 ans.
  • Pour les 5-11 ans, l’efficacité du vaccin est négative au cours de la septième semaine après la deuxième dose, les non vaccinés ayant un risque d’infection plus faible de l’ordre de 29 % à 56 %.
  • Qu’en est-il de la mortalité dans cette tranche d’âge ? Cette étude ne présente pas de données sur la mortalité car au cours des deux années de la pandémie, le taux de survie des New-Yorkais âgés de 0 à 19 ans a été de 99,999 %.

Donc on traite des enfants et des adolescents pour une maladie totalement bénigne, ne provoquant aucun décès ni cas graves, avec un vaccin dont le peu d’efficacité diminue en outre très rapidement pour atteindre des valeurs négligeables autant que ridicules (voire négatives…). Et encore je n’évoquerai pas les effets secondaires (car il y en a…).

Pendant ce temps-là, dans le monde, un enfant de moins de 5 ans meurt du paludisme chaque minute faute de traitement6 !

Ce dont les actionnaire de Pfizer et consorts se foutent comme d’une guigne. La recherche du profit étant largement prioritaire par rapport à l’éthique, il est beaucoup plus rentable de vendre très cher aux pays « riches » un médicament qui ne sert à rien, que de commercialiser à bas prix des traitements qui sauvent des centaines de milliers de vie dans les pays « pauvres ».

Le profit à tout prix versus l’éthique et la moralité. L’éternel débat…

 

 

1 réflexion au sujet de « COVID-19 : où l’on reparle de l'(in)utilité de la vaccination des ados et jeunes enfants »

Laisser un commentaire