Ce n’est pas la première étude sur le sujet et celle-ci enfonce encore un peu plus le clou.
Alors oui, le montant des rémunérations et avantages divers dont bénéficient les professeurs et chercheurs influencent fortement leurs recommandations de médicaments et de dispositifs dans les directives cliniques, les rapports de comités consultatifs, les articles d’opinion et les revues diverses.
Ça tombe sous le sens et il faut être sacrément naïf pour croire qu’un professeur, rémunéré une ou plusieurs centaines de milliers d’euros par ans (ce qui est le cas pour certaines sommités…) va risquer de perdre cette manne en dénigrant les produits vendus par le fabriquant qui le rémunère, même si certain ne possèdent pas toutes les qualités que l’on attend d’eux (doux euphémisme pour dire qu’ils sont quasiment inefficaces, voire dangereux…)
Quand l’argent parle, la vérité se tait…