Les lipoprotéines (a), nouveau cheval de bataille des labos contre les maladies cardiovasculaires ?

Lors du « European Society of Cardiology (ESC) Congress 2023 », les résultats de deux nouvelles études de produits abaissant les lipoprotéines (a) ont été présentées. Ces dernières sont encore en phase de test puisque la Muvalapline expérimentale du laboratoire Eli Lilly en prise orale vient juste de terminer les essais cliniques de phase 1 et le Olpasiran injectable du laboratoire Amgen ceux de phase 21.

Le but des essais cliniques de phase 1 et 2 étant de tester d’éventuels problèmes de sécurité ou de tolérabilité de ces produits ainsi que l’efficacité à réduire les lipoprotéines (a), à ma connaissance il n’est pas fait mention d’un quelconque résultat concernant la réduction des maladies cardiovasculaires.

Il ne reste plus qu’à attendre les résultats de phase 3… et voir si ces produits ne viennent pas en complément des statines !

 

2 réflexions au sujet de “Les lipoprotéines (a), nouveau cheval de bataille des labos contre les maladies cardiovasculaires ?”

  1. Bonjour.
    Comme expliqué ailleurs j’ai stoppé les statines, acide bempédoîque et Ezitimibe et tous effets secondaires ont disparus (douleurs dorsales inexpliquées, état mélancoliques). Ces molécules sont des poisons et j’ai voulu m’en convaincre par moi-même. Je suis en pleine forme depuis l’arrêt de ces molécules. Je me suis même rendu compte que je ne faisais pas d’hypertension car cette dernière doit être mesurée au domicile car l’effet blouse blanche est réel chez moi. Merci au Dr De Lorgeril qui explique très bien toute cette problématique dans ces derniers livres. Comme on m’a posé 3 stents (aucune plainte de ma part mais à titre préventif) j’ai arrêté de prendre de la cardioaspirine qui est délétère sur le moyen terme et je reste au clopidogrel. J’ai fait le test pour m’assurer que cette molécule est bien active pour moi. Idem j’ai réalisé tous les tests préconisés par De Lorgeril afin de m’assurer que je ne suis pas un sujet à prédisposition à l’hypercoagulation. Tout est ok à ce niveau. Concernant la Lpa j’ai un taux indiquant un risque modéré mais je n’ai rien trouvé dans la littérature un article prouvant qu’un’ diminution de cette molécule améliorait le risque cardiovasculaire. Ce taux est fixé génétiquement. Mon axe de travail est orienté vers l’application stricte du régime méditerranéen, augmentation de la pratique sportive et mise en place 3 à 4 fois par jour de la cohérence cardiaque (antistress). J’ai changé de cardiologue et je dois voir le nouveau (jeune médecin) début janvier 2024. Je n’ai pas aimé la remarque de mon ex cardiologue (chef de service cardiologie d’un CHR) lorsqu’il m’a dit devant mon refus de prendre ses medocs : « je peux conduire l’âne à l’abreuvoir mais je ne sais pas l’obliger à boire ». Ceci décrit bien le dogme qui pèse sur le monde de la cardiologie.
    Portez vous bien,
    M.R
    Liège Belgique

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    • Merci pour ce témoignage.
      Bon, le commentaire de votre ex-cardiologue est, comment dire… plus que moyen… Ça démontre bien l’arrogance de ces personnages et leur peu de respect du patient !

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