Olivier Véran ou le bal des faux-culs

Notre sinistre de la santé était l’invité de la matinale de France Info ce mercredi 13 mars¹. J’admire cette propension qu’ont les hommes politiques à mentir comme des arracheurs de dents, à dire le lendemain tout le contraire de ce qu’ils avaient dit la veille, à transformer ou interpréter les chiffres ou les faits de la manière dont ça les arrange le plus, le tout avec un aplomb et un culot des plus répugnants.

Je retiens de cette interview sa sortie sur la suppression suspension du pass-vaccinal et des masques en France en plein rebond épidémique, qu’il justifie par le fait que l’Allemagne et l’Italie qui ont toujours le Pass-vaccinal et le masque (en insistant bien sur le FFP2 obligatoire pour l’Italie) connaissent le même rebond que nous. Si cet aveu n’est pas reconnaître que ces mesures sont inefficaces, je veux bien me faire moine…

On peut aussi noter sa propension à manipuler les chiffres : pour justifier de ne pas conditionner la levée des restrictions avec les critères qu’il avait précédemment fixé, il sépare le nombre des patients en soins continus, en soins critique et en réanimation, alors que jusqu’à présent il additionnait le tout et les rapportaient aux seuls lit de réanimation², gonflant par là même artificiellement les chiffres des patients en réanimation, afin de bien faire peur à la population et de justifier ses mesures coercitives.
De même pour sa réponse « ce n’est pas important ». C’est bizarre comme certains faits n’ont pas la même importance selon les besoins du gouvernement…

Il affirme aussi avec un aplomb indécent que dans les hospitalisations, il y a 10 à 15 % de patients qui sont hospitalisés pour autre chose que le Covid, mais chez qui on découvre qu’ils ont le Covid. Bon, d’abord il semblerait que le taux soit plus proche de 30 %³, mais jamais cet élément n’avait été signalé auparavant dans ses déclarations.

Je lui reconnais néanmoins une certaine lucidité lorsqu’il parle de l’échec de la stratégie 0 Covid pratiquée en chine.

Le reste de l’interview n’étant qu’un panégyrique à la gloire du gouvernement, le tout énoncé avec une suffisance et une autosatisfaction qui, personnellement, me donnent plutôt envie de vomir.

Les ministres de la Santé se suivent et se ressemblent. J’ai même l’impression qu’ils deviennent de pire en pire…