Aujourd’hui, c’est vendredi et c’est trolldi…
En 2018, je m’étais fendu d’une série de douze articles sur Bill Gates et sa fondation1 et au cours desquels j’avais découvert que cette dernière n’était qu’une gigantesque machine à générer du cash, n’hésitant pas pour cela à placer ses avoirs dans des entreprises d’armement, des entreprises peu respectueuses des droits humains, condamnées pour des malversations financières, sans oublier les pratiques contraires à l’éthique, les collusions avec des régimes dictatoriaux, etc.
Bref, peu importe le placement pourvu que le rapport soit de deux chiffres. Et que ça permette à ce monsieur de façonner le monde à sa façon.
Depuis, chaque fois que je lis « milliardaire philanthrope » accolé au nom de Bill Gates, je ne peux m’empêcher d’avoir envie de vomir !
Un nouveau rapport vient conforter ce que je pense de la fondation Bill & Melinda2 Gates. Celui-ci a été écrit par Laurent Mucchielli et se nomme (tout un programme…) : « Anti-complotisme ou stratégie de l’ignorance ? L’influence de Bill Gates sur la gouvernance mondiale de la santé3 ».
En 2024, le fonds d’investissement de la fondation Gates pesait près de 80 milliards de dollars, soit sept fois et demi plus que le budget de l’OMS. Elle est maintenant devenue un des plus gros financeur de cette dernière et a donc la main mise sur les décisions de celle-ci, ce qui lui permet d’orienter ses choix stratégiques selon les préférences de Bill Gates.
Or, nous savons ce que peuvent donner la vision du monde par des milliardaires, ceux-ci n’étant bien souvent que des psychopathes avides d’argent et de puissance.
En Afrique, les gens meurent par défaut d’hygiène ? Pas grave, on vaccine. Les gens meurent par manque d’eau potable, ? Plutôt que d’aider à construire des puits, on vaccine. Certains pays africains sont décimés par les guerres, il n’existe pas de vaccin mais ce n’est pas grave, ça profite aux marchands d’armes et à leurs actionnaires. La population africaine meurt de faim ? Pas grave, Monsanto Bayer est là et on fournit aux paysans des OGM et du Glyphosate qui ne fonctionnent pas et que de toute façon, ils n’auront pas les moyens de payer par la suite. La fondation étant accoquinée avec la plupart des labos, industries chimiques et agroalimentaires, tout cela est bon pour le business et le rendement de ses placements…
Mais ce n’est pas tout. De plus en plus de voix s’élevant contre cette hégémonie, la fondation Gates travaille à faire taire ces voix dissidentes. Il faut savoir que celle-ci finance la plupart des médias internationaux d’importance : BBC, The Guardian, The Daily Telegraph, El Pais, etc.
Même notre quotidien le Monde est concerné (plus de 6 millions d’euros depuis 2002). Ce qui permet à ce dernier de faire des campagnes de désinformations, s’employant à stigmatiser les discours les plus caricaturaux circulant ici ou là sur Internet au sujet de l’influence de Gates, afin de ridiculiser toute information pouvant compromettre la réputation de sa fondation.
Enfin, ceci ne concerne que les subventions directes aux entreprises de presse, car la fondation Gates subventionne aussi indirectement les médias par le biais du principal organe de propagande et d’influence du gouvernement américain, l’agence USAID.
En 2024, l’USAID disposait d’un budget total de près de 40 milliards de dollars et subventionnait massivement des médias occidentaux (par exemple l’Agence France Presse [AFP] qui a reçu près de 10 millions de dollars au fil des ans) ainsi que des écoles de journalisme.
Mais bon, tout ceci ne peut être que du complotisme et n’a pour seul et unique but que d’écorner la réputation de notre bienfaiteur bien-aimé…
Une petite dernière, pour l’anecdote : au début des années 80, IBM recherche un système d’exploitation pour ces futures PC. Il se rapproche de DR (Digital Research) pour le rachat de son système d’exploitation CP/M, mais pour diverses raisons, la transaction échouera. IBM se tournera alors vers Microsoft qui lui proposera son QDOS. Acronyme qui signifie « Quick and Dirty Operating System », littéralement « système d’exploitation vite et mal fait ».
En langage geek, c’est ce que l’on surnomme une grosse bouse. Ce qui n’a pas changé avec les différentes versions de Windows, finalement !
1 Maladies cardiovasculaires, cholestérol et statines : La fondation Bill & Melinda Gates, le summum de l’hypocrisie
2 Depuis le divorce de Bill et Melinda Gates (dû à ce que notre Bilou a fréquenté d’un peu trop près Jeffrey Epstein à alors que ce dernier avait déjà fait l’objet d’une première condamnation pour crime sexuel) la fondation se nomme « Gates Fondation »
3 HAL SHS : Anti-complotisme ou stratégie de l’ignorance ? L’influence de Bill Gates sur la gouvernance mondiale de la santé
Lorsqu’on regarde de près l’histoire de Bill Gates on se rend compte que lui n’a jamais
rien produit mais qu’il a su profiter des autres pour faire sa fortune sur leur dos.
Les virus informatiques sot créés par les boites qui vous vendent les anti virus ,il en est
de même avec l’agro alimentaire ,les vendeurs de pesticides et les fabricants de médicaments
se sont les mêmes multinationales
Merci pour ces informations toujours très intéressantes où on se prend dans la figure la désinformation ultime dans laquelle on vit aujourd’hui, pauvre de nous …
Je plussoie… J’ai dû avoir un coup de fatigue lors de la mise en ligne de cet article. En effet, en général, je termine toujours ce genre d’article par « monde de merde ! » 🙂
Dans les années 1990, j’avais réussi à m’inscrire sur une liste de discussion privée qui s’appelait « Windoesnot ». Elle était normalement réservée à des employés de Microsoft qui, dès qu’ils rentraient chez eux, se précipitaient sur une machine sous Linux ou MacOS. Ils partageaient leur expérience de la politique du « good enough software » qui les obligeait à livrer des logiciels insuffisamment vérifiés, sachant que les clients essuieraient les plâtres… Et donc, implicitement, « Windows does not [work] » !
La culture du virus et de l’antivirus informatique nourrit la croyance que seuls les vaccins peuvent sauver l’humanité…
Merci pour cette anecdote 🙂
Personnellement, j’étais administrateur système et réseau principalement sur des machines Unix. Et j’avoue que le mot « reboot » était inconnu de notre vocabulaire !