Le cas François Bayrou

Personnellement, j’ai toujours considéré ce personnage comme un cas.

Mais en ces temps troublés où l’on peut être attaqué en justice au sujet du moindre propos pouvant ternir l’image de marque de n’importe quelle personnalité politique1 et ce même si les faits sont avérés, je me garderais bien de donner le fond de ma pensée au sujet de ce personnage.

Mais ceci n’est pas le but de ce billet. L’info à fait la une des merdias : François Bayrou hospitalisé pour une « grippe très sévère »2.

Bien évidemment, la question se pose immédiatement : était-il vacciné ?

Hélas, quelque-soit la réponse, ce monsieur est dans la merde.

Première hypothèse immédiatement mise en avant par les aficionados de la vaccination à tout crin : non. Et donc c’est bien fait pour lui, il n’avait qu’à être vacciné, blablabla…

Sauf que c’est un peu vite oublier que ce monsieur, pendant la crise du Covid, a fait preuve d’un comportement exemplaire, le petit doigt sur la couture du pantalon, totalement soumis à la doxa officielle, allant même jusqu’à prôner la vaccination obligatoire pour tous3, sans compter son adhésion totale au passe-sanitaire4. Ce qui ne l’a pas empêché de récidiver quelque temps plus tard au sujet de la vaccination contre la grippe, émettant l’hypothèse de rendre la vaccination contre celle-ci obligatoire5.

S’il n’est pas vacciné, cela signifie donc qu’il exige pour les autres ce qu’il ne s’applique pas à lui-même.

Allons, un ancien ministre de l’Éducation nationale, président du Modem, brièvement ancien premier ministre, encore plus brièvement ministre de la Justice, maire de Pau et mis en examen pour emplois fictifs (oups…) ne peut pas se commettre à mentir à ce point. Pour quelqu’un qui se vante d’être un « homme église », ce serait pécher, car contraire aux principes de la religion6

Mais il faut néanmoins reconnaître que depuis quelque temps, les exemples pullulent d’hommes ou femmes politiques coupables de mensonges éhontés7.

Deuxième hypothèse : Il est effectivement vacciné.

Ça fait un peu tache pour quelqu’un qui souhaite rendre la vaccination obligatioire de se retrouver hospitalisé à cause d’un vaccin inefficace !

Pour conclure, je présume que ce monsieur, avec toutes les prérogatives dues à son rang, n’a pas dû patienter 18 heures sur un brancard dans un couloir des urgences avant d’être admis et le personnel a dû recevoir les consignes de lui donner du « Monsieur le Maire » ou « monsieur l’Ancien Premier Ministre ».

Comme quoi, la santé, c’est aussi comme la justice, « Selon que vous serez puissant ou misérable… »

 

 

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