Le retour de l’Inclirisan

Ce nouveau produit hypocholestérolémiant injectable fait baisser le cholestérol de manière spectaculaire. C’est d’ailleurs bien sa seule qualité, car les essais cliniques que j’ai pu répertorier jusqu’à présent n’avait pas laissé entrevoir une efficacité démoniaque à réduire les maladies cardiovasculaires. On pouvait même noter une augmentation de 30 % des décès de causes cardiovasculaires, de 65 % des réactions au point d’injection ainsi que de 19 % des AVC et infarctus du myocarde mortel ou non mortel1 (vous remarquerez que je suis vache, je parle moi aussi en % relatifs…).

Ce qui n’avait pas freiné les ardeurs de la FDA, qui s’était empressée, au vu de ces résultats miraculeux, de lui délivrer une AMM en complément d’une statine à dose maximale et en prévention secondaire (personnes ayant déjà fait l’objet de problèmes cardiovasculaires)2.

Eh bien cette dernière vient de récidiver en autorisant celui-ci toujours en complément d’une statine mais cette fois-ci en prévention primaire3.

Ceci-dit, il faut bien reconnaître que la soi-disant indépendance de la FDA vis-à-vis des divers labos et du gouvernement américain porte de plus en plus à rire…

Le plus comique (si je puis dire, s’agissant de la santé de millions d’individus…) est que l’annonce de Novartis concernant cette approbation fait état uniquement d’une réduction de 51 % du cholestérol et ne contient strictement rien sur une éventuelle réduction des maladies cardiovasculaires4.

Un signe qui ne trompe pas…

 

 

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