Quand la ministre de la santé elle-même reconnaît que le vaccin antigrippal n’est pas efficace.

L’amère Buzyn, qui vient par ailleurs d’être élu « meilleure ministre de l’année1 » par un parterre composé de quelques journalistes politique (comme quoi on peut accumuler les conneries et se faire élire par une bande de faux-culs…), déclare elle-même lors d’une interview sur Europe 12 que le vaccin contre la grippe est peu efficace.

Ce n’est vraiment pas une nouveauté, j’en ai déjà suffisamment parlé dans mon article La grippe et le vaccin antigrippal dans lequel je démontre, preuves à l’appui, combien cette fumeuse vaccination contre la grippe n’est basée que sur des mensonges.

Bref, dans cette interview (pour ceux qui ne supporteraient pas ses propos même le temps d’une interview, un résumé est disponible3…), notre ministre de la propagande pharmaceutique de la santé reconnaît que « cette année le vaccin est moyennement efficace  » car il contient 2 souches : la souche A contre laquelle le vaccin est efficace à 50 % (ah tiens ? Déjà elle reconnaît que pour la grippe classique, celui-ci n’est qu’à moitié efficace) et que l’efficacité sur l’autre souche ne l’est qu’à 20 %. Connaissant la propension des hommes et femmes politiques à gonfler les chiffres quand ça les arrange, on peut raisonnement diviser par 2 les pourcentages… Et encore, je dois être largement optimiste !

Ensuite elle explique que le vaccin est élaboré 6 mois avant l’apparition des premières infections, sur les bases de virus qui peuvent muter ou être remplacés par d’autres souches. Ce qui n’empêche pas, une fois la constatation effectuée que le vaccin n’est pas le bon et qu’il sera inefficace, de continuer d’en inonder le marché (ben oui, faut bien écouler les stocks, remember la fameuse épidémie de grippe H1N1 de la Bachelot4…).

Elle reconnaît aussi que le vaccin est quasi inefficace chez les personnes âgées (dommage, c’est pourtant dans les EPAHD que l’on y pratique le matraquage vaccinal le plus intensif…) et que la meilleure des préventions reste très classique : se laver les mains, tousser dans sa manche et non pas au visage de son voisin, etc. C’est-à-dire des conseils simples et pleins de bon sens qui, hélas, ne remplissent pas les poches des labos…

Ce qui ne l’empêche pas de conclure sur la vaccination du personnel soignant : « Aujourd’hui, j’ai demandé un effort particulier notamment aux ordres des médecins, des infirmiers, des kinésithérapeutes… pour qu’ils fassent une campagne pro-vaccin et si vraiment ça ne progresse pas, peut-être que nous en reviendront à une obligation ».

Et voilà, le mot est lâché : obligation ! Obligation de se faire vacciner contre la grippe avec un vaccin inefficace, et pourquoi pas obligation de prendre de statines tout aussi inefficaces, voire même de l’ézétimibe ou des fibrates qui provoquent plus de décès qu’ils ne sauvent de vies ?

J’en profite pour rappeler que le vaccin contre la grippe représente 1/3 des ventes de la division vaccin de Sanofi France et que cette dernière produit 40 % des vaccins antigrippaux distribués dans le monde5.

Ceci explique très certainement cet acharnement…

Surtout de la part d’une ministre de la santé dont les liens avec les industries pharmaceutiques sont des plus étroits6 7

Quant au sketch de fin au cours duquel madame Buzyn avoue une trachéite, mais pas une grippe, hein, parce quelle est bien vaccinée, elle…
Au vu de l’égo du personnage et la capacité des personnalités politiques à dissimuler la vérité, je doute fortement qu’elle n’ose avouer la moindre amorce de symptôme grippal !

«Le langage politique est destiné à rendre vraisemblable les mensonges, respectables les meurtres, et à donner l’apparence de la solidité à ce qui n’est que vent.» (George Orwell)

 

Laisser un commentaire