COVID-19 : Le taux d’incidence, uniquement pour faire peur ?

Au 05/12/2021, le taux d’incidence moyen du Covid-19 était très exactement de 447,681.

Celui de la grippe saisonnière lors de l’hiver 2018/2019 était de 599 en semaine 06, alors que l’épidémie de grippe était à son apogée2.

Mais ce chiffre est loin d’être le plus élevé puisque celui-ci a été au maximum de 1106 en 1996/1997, 1155 en 1984/1985, 1299 en 1995/1996, 1463 en 1989/1990, 1565 en 1993/1994 pour culminer à 1793 en 1988/19893.

D’autre part, les taux d’incidence relevé lors des épidémies de grippes sont ceux des personnes ayant consulté ou ayant été hospitalisé pour des cas de grippe avérés, alors que dans le cas du Covid, ceux-ci comprennent aussi les résultats des tests (PCR et autres). Une personne testée positive et étant asymptomatique fera donc gonfler le taux d’incidence alors que ce test n’aboutira pas forcément sur une consultation ou une hospitalisation. On peut donc considérer que les taux d’incidence du Covid sont surestimés par rapport à ceux de la grippe saisonnière…

Chacun en tirera les conclusions qu’il souhaite, mais je me permettrai juste de faire remarquer qu’à l’époque, le gouvernement n’avait même pas envisagé de mesures coercitives telle que le « pass sanitaire »…

Pour terminer, cette citation de Machiavel : Celui qui contrôle la peur des gens devient le maître de leurs âmes.

On ne peut mieux dire…

 

 

4 réflexions au sujet de “COVID-19 : Le taux d’incidence, uniquement pour faire peur ?”

  1. Bonjour,
    Encore une fois, vous confirmez mes doutes au sujet de la dramatisation de la situation par l’état et les médias, et de son décalage par rapport à la réalité.

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  2. Bonjour,
    Le tableau de bord présente également les données de façon équivoque en indiquant le « nombre de nouveaux cas », ce qui pourrait facilement être interprété par un lecteur non averti comme le « nombre de nouveaux malades » alors qu’il s’agit, en réalité, du « nombre de nouveaux tests positifs » ce qui, d’un point de vue clinique, n’est pas du tout la même chose compte tenu du nombre élevé d’individus porteurs asymptomatiques qui, pour la plupart, ne développeront probablement jamais la maladie.

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    • Effectivement, j’avais noté la différence mais j’ai mis en ligne l’article un peu vite…
      J’ajoute de ce pas une correction.
      Et merci pour votre remarque.

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