Il semblerait que la prise d’aspirine chez les plus de 75 ans provoques plus de dangers que de bénéfices

En effet, bien que celle-ci diminue les récidives cardiovasculaires, elle augmente dans le même temps les saignements gastro-intestinaux dont la proportion et la gravité augmente avec l’âge.
70 ans étant la limite à partir de laquelle les saignements augmentent de plus en plus et en de telles proportions que les saignements gastro-intestinaux sévères induits par les antiplaquettaires sont au moins aussi invalidants et mortels, voire plus, que les récidives d’AVC ischémiques et d’infarctus.
Les IPP (Inhibiteurs de la pompe à proton) permettent de diminuer de manière drastique les saignements gastro-intestinaux et seulement ceux-ci, mais, hélas, cette classe de médicament s’avère extrêmement nocifs sur le long terme, provoquant démence, ostéoporose, infarctus, sur-mortalité par risques infectieux…
Les auteurs de l’étude précisent que nulle part on ne trouve de preuve de l’intérêt de poursuivre une thérapie par aspirine plus de 28 jours après un événement et que pratiquement tous les patients devraient être considérés comme à haut risque à partir de 75 ans.
Je vous laisse méditer sur l’étude et cette dernière phrase qui remet sérieusement en question la prise d’aspirine sur le long terme.
J’ai dans les tuyaux une analyse des études sur l’aspirine ainsi que sur les IPP, j’y travaille régulièrement mais ça demande beaucoup de temps… Alors patience, patience…

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