COVID-19 : un point sur traitements et vaccins et les % relatif/absolus dans les essais cliniques

Je suis régulièrement les Bulletins d’Informations de Pharmacologie (BIP31) publiés par le Service de Pharmacologie Clinique et le Centre Midi-Pyrénées de PharmacoVigilance, de Pharmacoépidémiologie et d’Information sur le Médicament (CRPV) du CHU et de la Faculté de Médecine de Toulouse.

En effet celui-ci aborde des sujets divers avec pertinence et impartialité d’après ce que j’ai pu en juger sur leurs écrits au sujet du cholestérol et des statines.

Ce mois-ci, il fait le point sur les différents vaccins et traitements du COVID-19 concernant l’efficacité et les effets secondaires (page 5 à 8).

Je vous recommande aussi un article très intéressant pour ceux qui souhaiteraient un petit rafraîchissement sur ce sujet (autrement dit « comment bidonner les résultats d’un essai clinique… ») avec les différences entre pourcentages relatifs et absolus dans les essais cliniques (page 21), prenant pour cela exemple sur le très controversé (et surtout bidonné..) essais clinique JUPITER.
La suite de cet article (« Pour la pertinence des résultats, changer lhypothèse nulle », pages 22 et 23) est aussi très intéressant, bien qu’un peu technique.

Je tiens à préciser aussi que les résultats de l’efficacité des divers vaccins présentés par les médias et les labos sont bien évidemment présentés en pourcentages relatifs et leurs effets secondaires en pourcentages absolus.
Ne changeons pas une formule qui gagne…

 

 

1 réflexion au sujet de « COVID-19 : un point sur traitements et vaccins et les % relatif/absolus dans les essais cliniques »

  1. Bjr,
    concernant l’étude de Toulouse sur la vitamine D il était évident que de telles doses « flash » sur un terrain déficitaire (moins de 20ng/mL) ne pouvait pas « fonctionner » en traitement d’urgence: la D3 se prend en prévention, en doses quotidiennes adaptées poids-âge, pour atteindre et maintenir un taux raisonnable ou idéal entre 40 et environ 70ng/mL protecteurs.
    Dommage que le Prof. n’évoque jamais, dans son court article et surtout dans le titre, la prévention avec cette précieuse vitamine tout en reconnaissant qu’aucune étude sérieuse n’avait jamais été faite….ce qui est faux…. quand on cherche en anglais, italien, espagnol etc etc.
    La PREVENTION n’est pas le dogme prioritaire, ni la formation, de la majorité des médecins (ils sont là pour soigner sauver soulager prescrire… en 10/12 minutes) sinon par les vaccins…
    Cordialement

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