Vaccination contre la grippe obligatoire en Ehpad ?

Nos députés, qui ne sont apparemment pas en manque de conneries, examinent lundi 3 novembre le projet de loi de financement de la Sécurité sociale qui prévoit notamment la vaccination obligatoire contre la grippe pour tous les résidents de ces établissements¹. Souhaitant même qu’à l’avenir celle-ci soit aussi obligatoire tout le personnel soignant et, pourquoi pas, pour l’ensemble du personnel.

Comment dire ?

Non seulement ils vont bafouer le droit le plus élémentaire de tout individu qui permet de refuser tout traitement, quel qu’il soit. Je cite l’Article R.4127-36 du Code de la santé publique : Le consentement de la personne examinée ou soignée doit être recherché dans tous les cas. Lorsque le malade, en état d’exprimer sa volonté, refuse les investigations ou le traitement proposés, le médecin doit respecter ce refus après avoir informé le malade de ses conséquences. Ensuite, je me permets de rappeler que les nombreuses recherches que j’ai effectuées sur l’efficacité de ce vaccin démontrent qu’aucune étude n’a pu lui trouver la moindre efficacité² (y compris pour les résidents en Ehpad et pour le personnel soignant). Ce que semble ignorer nos chers (à tous les sens du terme…) députés et membres du gouvernement.

J’entrevois deux hypothèses :

1. Soit ils sont ignorants (ou complètement abrutis…). Ce qui est extrêmement grave, car voter une loi sans avoir connaissance des tenants et aboutissements de celle-ci confine à la bêtise la plus crasse et démontre très bien le mépris dont ils font preuve envers la population.
2. Soit ils ont soumis aux lobbies pharmaceutiques et sont donc totalement corrompus par ces derniers qui leur ont dicté que faire. Auquel cas, c’est tout à fait compréhensible et excusable, vu que c’est pour de l’argent. Il est vrai qu’avec leurs maigres émoluments et le peu d’avantages dont ils bénéficient qui leur permettent tout juste de survivre, on ne peut que les comprendre.

Pour continuer dans la même veine et améliorer le bien-être de nos aînés, je propose aussi de leur injecter une quinzaine de vaccins supplémentaires (on doit bien pouvoir trouver ça !), de traiter préventivement tous ceux dont le cholestérol dépasse les normes édictées par les labos (c’est-à-dire toutes les personnes âgées…) par un cocktail de statines à la dose la plus élevée avec en plus de l’ezetimibe et des inhibiteurs de PCSK9 (ne rigolez pas, ça se pratique déjà !³), de les empêcher de boire du vin ou autre boisson alcoolisée (puisqu’il paraît que dès le premier verre, on est alcoolique et que la consommation d’alcool augmente le risque de cancers⁴), n’oublions pas aussi de supprimer aussi la viande et la charcuterie qui sont cancérigènes⁵.

Avec toutes ces mesures, il va sacrément falloir augmenter le budget antidépresseur !

Plus sérieusement, si un résident refuse de se faire vacciner, on fait quoi ? On l’enferme dans une camisole et on le fait vacciner de force ? On le vire de l’Ehpad et on l’envoie vivre dans la rue ?

Et, puisque nous sommes dans l’absurde, pourquoi pas étendre l’obligation vaccinale contre la grippe à l’ensemble de la population ? Puis instaurer un Pass-sanitaire qui permettrait de vérifier le statut vaccinal avec, pour les non-vaccinés, l’interdiction de fréquenter les restaurants et autres espaces publiques, présentation obligatoire d’un test négatif pour accéder à l’hôpital, voire interdiction de sortie sauf pour les courses essentielles.

Ça ne vous rappelle rien ?

Lors de l’épidémie de Covid, le gouvernement s’est largement assis sur les droits de la population. Mais il est aussi bon de rappeler que 95 % de cette dernière s’est soumise docilement à cette mesure coercitive anticonstitutionnelle, injuste autant qu’inutile puisque n’ayant strictement aucune justification sanitaire.

Hélas, je ne me fais aucune illusion. À Lire la plupart des commentaires sur l’article de France-Info, je constate amèrement que non seulement beaucoup ne brillent pas par leur intelligence, qu’ils se permettent de donner leur avis sans aucune connaissance du sujet, mais aussi que beaucoup seraient pour cette loi avec, en outre, plusieurs autres propositions toutes aussi nauséabondes les unes que les autres…

Mais gardons espoir. Peut-être y aura-t-il un sursaut d’intelligence chez nos députés, ou encore une opposition féroce de la part d’institutions et d’ONG (ce que je pense plus probable…).