Alors là, on a atteint le summum de l’insanité !

Aujourd’hui, c’est vendredi et c’est trolldi…

En préambule, je vais citer Einstein : Deux choses sont infinies : l’Univers et la bêtise humaine. Mais, en ce qui concerne l’Univers, je n’en ai pas encore acquis la certitude absolue.

Ceci posé, venant aux faits. Je vais faire bref :

Le général Mandon, chef d’état-major des armées, a déclaré le 18 novembre que : Si notre pays flanche, parce qu’il n’est pas prêt à accepter de perdre ses enfants, parce qu’il faut dire les choses. Si on n’est pas prêt à ça, alors on est en risque1.

Bon, on peut comprendre ce monsieur. Son métier, c’est la guerre et je comprends très bien combien il doit être frustré de n’avoir pas une bonne grosse guerre à gérer, ce qui lui permettrait de se comparer à un De Gaule.

Personnellement (et je ne pense pas être le seul dans ce cas…), j’ai deux enfants. Je les ai élevés avec toute la patience, l’amour et l’affection dont j’étais capable. Je les ai beaucoup aimés, je les aime toujours beaucoup et les aimerait jusqu’à mon dernier souffle.

Ce n’est pas pour qu’ils aillent crever pour satisfaire l’égo de va-t-en-guerre dégénérés ou de dirigeants en mal de reconnaissance, mais surtout pour arrondir les fortunes des marchands d’armes ainsi que des gros industriels et financiers. D’autant que ces gens, bien à l’abri dans leur bunker, ne risqueront pas leur vie et ne manqueront de rien : confort, nourriture, sécurité, etc.

Comme le disait à ce propos Anatole France : On croit mourir pour la patrie, on meurt pour les industriels.

Alors messieurs les dégénérés, votre guerre débile, je n’en veux pas et j’ose espérer que je ne suis pas le seul à le penser.

Je ne veux pas non plus que mes enfants aillent se sacrifier pour servir vos intérêts.

Mais surtout, allez tous vous faire…

Pour conclure, cette chanson de Renaud, du temps de sa grande époque et qui résume très bien ce que je pense de ces abrutis :

 

1 réflexion au sujet de « Alors là, on a atteint le summum de l’insanité ! »

  1. Ce qui est révoltant aussi, c’est que ceux qui sont envoyés risquer de se faire tuer sont les plus défavorisés. Aux Etats-Unis pendant la guerre du Viet-Nam, en Russie aujourd’hui, les enfants de « bonnes familles » ne partent pas aux combats. Et combien de morts pour un bilan finalement désastreux ?

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