COVID-19 : La vérité sur la durée réelle de l’efficacité des vaccins

Une étude suédoise1 (non financée par les labos…) s’est penché sur l’efficacité réelle des vaccins. Pour ce faire, elle a suivi pendant 9 mois 842 974 paires appariées d’individus vaccinés/non vaccinés (N=1 684 958). Les données sur les personnes vaccinées ou diagnostiquées avec Covid-19 ont été collectées respectivement à partir du registre suédois des vaccinations et du registre SmiNet, tous deux gérés par l’Agence de santé publique de Suède. Tous les prestataires de soins de santé en Suède sont obligés de faire rapport à ces registres selon la loi suédoise, avec une couverture de 100 % de la population totale.

Résultats : L’efficacité du vaccin BNT162b2 (Pfizer) contre l’infection a diminué progressivement, passant de 92 % au jour 15-30 à 47 % au jour 121-180, et à partir du 211e jour, aucune efficacité n’a pu être détectée.
L’efficacité a diminué légèrement plus lentement pour l’ARNm-1273 (Moderna), étant estimée à 59 % à partir du 181e jour.
En revanche, l’efficacité du ChAdOx1 nCoV-19 (AstraZeneca) était généralement plus faible et diminuait plus rapidement, aucune efficacité n’ayant été détectée à partir du 121e jour, alors que l’efficacité du ChAdOx1 nCoV-19 / ARNm (Mélange AstraZeneca + vaccin ARNm) hétérologue a été maintenue à partir du 121e jour. Dans l’ensemble, l’efficacité du vaccin était plus faible et diminuait plus rapidement chez les hommes et les personnes âgées.
Pour les cas graves de Covid-19, l’efficacité est passée de 89 % aux jours 15-30 à 42 % à partir du 181e jour, les analyses de sensibilité montrant une diminution notable de l’efficacité chez les hommes, les personnes âgées et fragiles et les personnes présentant des comorbidités.

Et comme un bon graphique vaut mieux qu’un long discours :

Adjusted vaccine effectiveness (any vaccine) against symptomatic Covid-19
infection among 842,974 vaccinated individuals matched to equally number of unvaccinated
individuals through 9 months of follow-up

Adjusted vaccine effectiveness (any vaccine) against Covid-19
hospitalization or death among 842,974 vaccinated individuals matched to equally number of
unvaccinated individuals through 9 months of follow-up

Quelques réflexions quant à cette étude :

  • Cette étude est une version « Preprint », c’est-à-dire qu’elle n’a pas été examinée par des pairs. Connaissant le niveau de compromission des grands sites médicaux, ceci veut dire que de grands professeurs, grassement payés par les labos, n’y ont pas encore mis encore leur grain de sel…
  • Les pourcentages sont bien entendu exprimés en relatif, ce qui nous donne, exprimés en pourcentages absolus les moyennes d’efficacité suivantes :
    • 15-30 jours : 0,2 %
    • 31-60 jours : 0,4 %
    • 121-180 61-120 jours : 0,3 %
    • >180 jours : -0,03 %

Donc à partir de 180 jours, l’efficacité des vaccins devient négative avec plus de contaminations chez les vaccinés que chez les non-vaccinés, ce qui apparaît nettement sur les courbes ci-dessus !

  • La conclusion de l’étude est qu’elle apporte de sérieux arguments en faveur d’une troisième dose de rappel. Troisième dose dont personne n’en connaît les effets, non seulement secondaires (quid des fameuses thromboses et myocardites ?) mais aussi concernant la durée et l’efficacité de cette dernière. Autrement dit on pique et on verra sur le tas quels en sont les effets futurs…
  • L’arrivée du nouveau variant B.1.1.529 venant d’Afrique du sud risque encore de modifier la donne2. Étant apparemment plus contagieux que le variant Delta (lui-même plus contagieux que le virus original), on peut penser que le spectre d’une 4e dose de rappel va s’imposer…
  • L’histoire du pass sanitaire me fait doucement rigoler (si je puis dire…) car on a autorisé les vaccinés à fréquenter sans masques, alors qu’ils pouvaient être infectés par le Covid-19 et donc contagieux, la plupart des lieux clos ou le pass sanitaire était obligatoire alors que les non-vaccinés souhaitant fréquenter ces mêmes lieux devait présenter un certificat prouvant leur non-contagiosité. Il est donc proprement scandaleux de faire porter le chapeau de cette soi-disant 5e vague sur le dos des non-vaccinés alors que ce sont les vaccinés eux-mêmes qui sont responsables de la propagation du virus.
    Mais bon, nous n’en sommes plus à un mensonge près. Les profits des labos Pfizer et Moderna ne doivent pas encore être suffisants… J’en profite pour rappeler que Pfizer, Biontech et Moderna engrangent actuellement un profit combiné de 65 000 dollars par minute grâce à leurs vaccins contre le Covid-193 !

 

4 réflexions au sujet de “COVID-19 : La vérité sur la durée réelle de l’efficacité des vaccins”

  1. Bonjour à tous
    Les aberrations continuent, et plus elles sont énormes, plus elles passent.
    La dernière en date ( en ce qui me concerne ) est l’autorisation de laisser travailler des soignants vaccinés, COVID+, sans symptômes, à l’hôpital Nord Franche-Comté, er de les laisser ainsi, potentiellement, transmettre ce virus. Quant à l’inverse, nous avons des soignants suspendus, non vacc, qui apportent la preuve qu’ils ne sont pas contaminés !
    Pourriez-vous m’apporter quelques éclaircissements quant au résultats exprimés en « relatifs et absolus » s’il vous plaît, j’avoue que ces notions sont plus que confuses pour moi.
    Merci encore pour vos articles et bon courage à tous

    • Je suis d’accord avec vous, ça devient du grand n’importe quoi. Mais bon, c’est du business…
      Concernant les pourcentages relatifs, je l’explique dans la page « Les pourcentages relatifs / absolus dans les essais cliniques« , mais pour faire court, les pourcentages absolus comparent la différence de résultats entre 2 groupes (1 % d’évènements dans le groupe traitement et 3 % dans le groupe témoin = 2 % d’efficacité absolue) tandis que les pourcentages relatifs comparent la différence entre le taux d’événements dans le groupe traitement et le groupe témoin en proportion du taux d’événements dans le groupe témoin (1 % d’évènements dans le groupe traitement et 3 % dans le groupe témoin = 66,67 % d’efficacité relative). Nettement plus avantageux…

  2. Merci pour ces analyses d’articles que vous nous faîtes partager. Elles ouvrent les points de vue.
    Concernant l’information officielle, je n’ai jamais eu autant l’impression, depuis la Covid, d’une « propagande » plutôt que d’une information objective et ouverte.

    • Les médias traditionnels étant quasiment tous aux mains de grands patrons proches du gouvernement, ils se contentent donc, dans leur immense majorité, de reprendre les communications gouvernementales. Quant à ceux qui s’écartent de la doxa ambiante, ils se font traiter de complotistes et ce peu importe la qualité ou la véracité de leurs publications.
      J’ai assez donné pour le savoir…

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