Étude NU-AGE

Titre officiel :

Mediterranean diet intervention alters the gut microbiome in older people reducing frailty and improving health status: the NU-AGE 1-year dietary intervention across five European countries

Date de publication :

17 février 2020

Durée :

1 année

Sponsor :

Aucun labo pharmaceutique…

« Les auteurs sont financés en partie par la Science Foundation Ireland (APC / SFI / 12 / RC / 2273) sous la forme d’un centre de recherche, APC Microbiome Ireland. IBJ a été financé par une subvention de la Science Foundation Ireland (13 / SIRG / 2128). Le projet NU-AGE est soutenu par le septième programme-cadre de l’Union européenne au titre de la convention de subvention no. 266 486 (NU-AGE: nouvelles stratégies alimentaires répondant aux besoins spécifiques des personnes âgées en matière de vieillissement en bonne santé en Europe) »

Participants :

Plus de 1200 personnes âgées de 65 à 79 ans, réparties dans cinq pays différents (Pologne, Pays-Bas, Royaume-Uni , France et Italie)

Interventions :

Le projet d’intervention alimentaire NU-AGE visait à étudier l’effet de l’administration d’une diète méditarrénéenne personnalisé pendant 12 mois

Sources :

Mediterranean diet intervention alters the gut microbiome in older people reducing frailty and improving health status: the NU-AGE 1-year dietary intervention across five European countries

Quelques réflexions concernant cette étude clinique :

Cette étude observationnelle avait pour but d’étudier si une adhésion au régime méditerranéen pendant une année pouvait altérer le microbiote intestinal, réduire la fragilité et améliorer la santé.

Sans surprise, l’adhésion au régime méditerranéen a été associée à des altérations spécifiques du microbiote intestinal. Il a été constaté une association positive de la baisse de plusieurs marqueurs de fragilité, à une fonction cognitive améliorée et une association négative des marqueurs inflammatoires dont la protéine C-réactive et l’interleukine-17.

Une association significative a aussi été observée entre une adhérence accrue au régime méditerranéen et l’amélioration de la capacité cognitive globale et de la mémoire épisodique. De plus, il a été démontré qu’une adhérence plus élevée au régime méditerranéen réduit le taux de perte osseuse chez les personnes atteintes d’ostéoporose et améliore la fonction immunitaire innée, la pression artérielle et la rigidité artérielle.

 

En conclusion :

Même si cette étude ne ciblait pas les maladies cardiovasculaires, elle confirme une fois de plus les bienfaits du régime méditerranéen sur la santé.


Dernière modification : 2020-03-01